Lüthi (5e) entre déception et espoirs
Sous une chaleur étouffante - 30 degrés dans l'air, 41 sur la piste, avec une humidité de 38% -, les qualifications en vue du GP de la République Tchèque Moto2, sur le circuit de Brno, se sont jouées sur un niveau très élevé, le meilleur temps absolu du circuit tchèque étant mis à mal. Impressionnant d'entrée de cause, Thomas Lüthi (Derendinger Racing Interwetten) a finalement été crédité du cinquième chrono, ce qui lui permettra de s'élancer du centre de la deuxième ligne de la grille de départ. Directement à ses côtés, il retrouvera son équipier Dominique Aegerter (Technomag Racing Interwetten), très bon sixième, alors que Robin Mulhauser (Technomag Racing Interwetten) pouvait espérer beaucoup mieux que sa 24e place, sans une chute qui lui a fait perdre une quinzaine de minutes. Bilan de cette chaude journée, avec le patron des deux équipes, Frédéric Corminboeuf: "Tom a réussi un excellent début de séance, confirmant ce qu'il a montré tout au long de ces deux jours d'essais; il n'a malheureusement pas réussi à trouver, ensuite, les deux dixièmes de seconde qui lui auraient permis de s'élancer demain de la première ligne. Nous devons travailler ce point. La position de Dominique, aux côtés de Tom en deuxième ligne, est excellente; quand on connaît son aisance au départ et dans les premiers tours, je suis persuadé qu'on va le voir devant. Ensuite, il tentera de s'accrocher. Quant à Robin, il a montré des choses intéressantes et le fait qu'il soit fâché sur lui-même est un joli signe. Malheureusement, deux chutes - une ce matin, l'autre cet après-midi - en une journée, c'est trop; dommage, vraiment, parce qu'il avait le potentiel pour entrer dans le top 20."
Il a dit...
Thomas Lüthi (Derendinger Racing Interwetten, 5e): "Nous savions tous qu'il fallait tenter de réussir très rapidement un chrono, parce que les pneus allaient souffrir au fil des minutes. Au deuxième tour, j'avais déjà signé de loin mon meilleur temps du week-end, alors que je n'avais pas pris tous les risques. J'étais donc confiant pour pouvoir encore grignoter quelques dixièmes, mais je n'y suis pas parvenu. Avec mon dernier pneu, j'étais dans le coup après deux pointages intermédiaires, lorsque Julian Simón a coupé totalement ma trajectoire. C'est rageant, parce que cette première ligne, je la voulais. La course sera difficile, mais je suis persuadé qu'il y a un joli coup à jouer avec les autres hommes forts du championnat que sont Rabat, Zarco et Rins."
