Thomas Lüthi en embuscade
Onze pilotes en moins de trois dixièmes de seconde, dont trois Suisses - Dominique Aegerter, Technomag Racing Interwetten, vainqueur l'an dernier et quatrième chrono de la journée; Randy Krummenacher neuvième et Thomas Lüthi, Derendinger Racing Interwetten, dixième -, la première journée d'essais libres du GP d'Allemagne, sur le spectaculaire circuit du Sachsenring, a été placée sous le sceau helvétique. De très bon augure pour la course de dimanche, la dernière avant une courte pause estivale. Une journée qui s'est malheureusement terminée avant terme pour Robin Mulhauser (Technomag Racing Interwetten), victime d'une chute impressionnante, dont il s'est heureusement relevé sans mal. Bilan de ce vendredi étrange sur le plan météorologique - soleil, vent et une fraîcheur à laquelle on n'était plus habitués - avec Fred Corminboeuf, le patron de CGBM Evolution, la société propriétaire des deux teams suisses: "Cela fait plaisir de se retrouver au Sachsenring, où nous avons de formidables souvenirs depuis la victoire de Dominique l'an dernier; cela fait encore plus plaisir de constater que notre Domi est là, qu'il aligne les tours très rapides dans un style fluide. Et avec de tels écarts, je sens qu'on pourrait vivre des choses étonnantes dimanche en course. Le Sachsenring n'est pas le tracé préféré de Tom, il est à moins de 3 dixièmes de la pole, il travaille en vue de la course, j'ai entièrement confiance en lui. Quant à Robin, malheureusement, il a encore été victime d'une chute au moment où il semblait avoir passé un cap; il venait de monter les bons pneus et il avait les moyens de faire un joli bond dans la hiérarchie. Par bonheur, il ne s'est pas blessé et j'espère que, samedi lors de la seconde journée d'essais et dimanche, il va reprendre sa progression."
Il a dit...
Thomas Lüthi (Derendinger Racing Interwetten, 10e): "Il suffit de regarder les écarts pour comprendre, qu'ici, tout se joue sur d'infimes détails. Nous avons beaucoup réfléchi dès avant la première séance d'essais libres, pour savoir sur quelle base de travail - notamment au niveau de la géométrie - nous allions partir. Ce qui fonctionnait avec la Suter l'an dernier, convient aussi à la Kalex cette année, le rythme est là, je ne suis pas loin, mais j'ai été incapable de sortir le tour parfait, ce qu'il faudra faire pour s'assurer une place sur l'une des deux premières lignes de la grille de départ. J'ai encore un souci avec l'avant dans les virages rapides, nous avons un plan que nous allons appliquer pour la troisième séance d'essais libres."
